Ô temps, suspends ton vol !
Ô temps, suspends ton vol !
Cet appel de Lamartine en réfère à tout ce que le temps nous vole, comme la chanson de Gildas Arzel ‘Le temps me vole’ (disponible chez tous les bons horlogers).
Aucun syndicat, aucun parti politique n’a osé s’insurger contre le fait que le temps ne nous accorde que 24 heures par journée civile.
Force nous est donc de composer avec ces deux douzaines de tours de cadran, sans accabler le grand voleur entêté à nous chronométrer jusqu’à la venue de la grande faucheuse.
Il existe pourtant un moyen simple pour ne point se laisser dépouiller de ses précieux battements de trotteuse. Ce qu’on ne pourra vous voler, c’est ce que vous voudrez bien offrir à celui ou à celle qui compte pour vous.
Ainsi il devient clair qu’offrir de son temps, c’est partager de son nécessaire et, partant, un peu de soi-même. Tout comme pour le Petit Prince, on pourra dire que c’est le temps accordé à votre rose qui la rend précieuse à vos yeux. Si les mots peuvent tromper (au point que dire « Je n’ai pas eu le temps » équivaut parfois à dire « Cela m’importait peu ») , les moments offerts dans la durée sont des témoins de l’attachement que nous portons à qui nous les dédions. Un sentiment ne s’évalue t–il pas à l’é-preuve du temps ?
