mardi, février 14, 2006

La putain du diable


C’est une fausse amie qui nous voudrait du bien, mais peut nous faire beaucoup de mal.
Par devant, elle est capable du meilleur, cela crève les yeux ; par derrière, elle peut nous pousser au pire et, nous ayant crevé les yeux, elle nous crève le cœur.
Imagination serait son nom. Mais elle est double sous son doux fard. Muse le jour, pirate masquée la nuit : elle repeint en rose ou en noir selon son bon vouloir.
On dit que l’amour est aveugle. En vérité, c’est l’imagination qui se nourrit de notre manque d’amour pour nous faire fantasmer sur l’être désiré, à notre insu. Et comme on ne la démasque pas, on la laisse repeindre en noir le sentiment ou l’être qu’elle avait copieusement badigeonné de rose. S’en méfier s’avèrerait pourtant d'une élémentaire prudence. En demander la guérison serait salutaire. Est-ce à raison que Luther l’appelée « la putain du diable » ?
Je ne nie aucunement ses charmes, mais je ne cèderai nullement à ses avances.
Vous-mêmes, qu’en dites-vous ?

1 Comments:

Blogger Françoise Vilpellet said...

Il y a un autre adage qui dit : l'homme propose et la femme dispose ... à méditer

2:50 PM  

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