Le 'non' de l’arrosé
On retiendra du roman et du film ‘Le nom de la rose’ que demeurerait occulté un tabou de l’époque médiévale chrétienne : un anathème tacite jeté sur le rire. On est bien loin de François Rabelais selon qui le rire serait le propre de l’homme. Sale histoire que celle de ce film qui n’est en rien à l’eau de rose. Laissons aux historiens le loisir de chercher des sources authentiques aux allégations romanesques d’Umberto Eco et attardons-nous sur la réelle question qu’il soulève : "Peut-on rire de tout", c’est à dire de toutes et de tous également ? Certains humoristes s’y sont essayé avec plus ou moins d’élégance : avec Devos ça glisse avec finesse, avec Desproges ça irrite, ça gratte et ça écaille parfois. Les caricatures de Mahomet et des talibans ont mis à jour (et à feu) des allergies corporatistes immanquablement taxées d’intégrisme. Alors,sans rire je vous pose la question à mon tour : peut-on rire de tout ?
1 Comments:
D'emblée, je dirais qu'on ne peut pas rire de tout ( du moins pas en public) et qu'il n'est pas intelligent de faire mal à quelqu'un .
et en même temps, de quoi peut -on rire alors , car chacun ira de sa sensibilité et de son vécu pour dire que de telle ou telle chose on ne peut pas rire, ou l'inverse .
Peut être que quand quelqu'un rit de quelque chose qui à priori peut faire mal, il faut que ceux qui écoutent ou lisent sachent que lui-m^me a été touché de près par ce "mal" et donc, ça devient une leçon de "philosophie" de la vie .
Un de mes amis dit que l'humour sur sa propre situation ou circonstance difficile aide à la supporter.
Beaucoup est aussi dans la sensibilité, la manière de dire et de rire et les mots choisis .
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