vendredi, mai 13, 2005

Tant et tant présent au temps

Notre corps est bien obligé de vivre au présent
Avec son âge incarné dans sa chair
Et sa date limite d’utilisation optimale (DLUO)
Laissée à notre libre appréciation.
Il n’en est pas de même de notre esprit.
Lui peut à sa guise virevolter vers le passé ou l’avenir.
A quoi bon me direz-vous ?
Nous n’y sommes plus ou pas encore ?
Pas en corps certes mais en âme ?
Le présent n’est que le fil d’un rasoir qui avance
De jour comme de nuit sans demander notre avis.
Alors je pose la question : comment vivre au présent ?
Comment l’aimer ? Car le présent est un cadeau renouvelé
D’où son nom : le présent !

Jeanmarime

7 Comments:

Blogger Jeanmarime said...

Le corps, certes, est prisonnier du présent; l'esprit, lui, s'appuie sur son passé et se dirige vers tel ou tel avenir. Aucune action n'est neutre ni neuve ! Chacune est un maillon de la chaîne qui nous unit à la trame du temps. Nous faisons selon ce que nous sommes plus que l'inverse. Faire fi du passé est peut être se nier finalement.
Jeanmarime

6:25 PM  
Blogger Isabelle said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

10:08 AM  
Blogger Isabelle said...

L’esprit, ce grand inconnu, peut parfois devenir votre pire ennemi. En l’esprit, se trouve la pensée. Plus vous pensez et plus vous avez tendance à penser. Et la boucle devient infinie. Elle tourne indéfiniment vous enlevant toute la paix dont vous voudriez pouvoir jouir.

Penser empêche votre esprit de se calmer. Lorsque l’esprit est calme, votre corps se repose.

Le fait d’avoir l’esprit plus calme permet également de vivre beaucoup plus dans le présent. C’est seulement en vivant dans le présent qu’on peut concevoir son futur. Je ne l’ai jamais tant vu que ces derniers mois. Il ne faut pas réfléchir à créer son futur, il faut agir dans le présent. De toute manière, le futur n’existe pas. En y réfléchissant, nous vivons dans un éternel présent.

Le passé, quant à lui, n’existe plus. Seuls demeurent des souvenirs propres à chacun et sans nos livres, appareils photos et caméras, nous n’en aurions plus aucune trace. Le passé, il faut s’en détacher. Il faut, bien sûr, tirer les conséquences de ses erreurs pour avancer mais s’en détacher, pour éviter de souffrir. Une fois que vous avez fait une bêtise, vous pouvez y penser tant que vous voulez, vous ne pouvez pas la réparer. Vous pouvez juste faire en sorte que cela ne se reproduise plus dans le présent.

Apprendre son esprit à ne plus penser, c’est se délivrer de la souffrance du passé et du futur. On a toujours peur de l’avenir. Ne dit-on pas : « Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve ».
Pourquoi craindre quelque chose qui n’existe pas !

Apprenons ensuite, dans ce présent, à penser positif et au lieu de se tracasser, prenons la ferme décision de croire que nous sommes les acteurs de notre propre vie. Nous sommes capables d’influencer notre destin par nos actes présents.

Les personnes qui désirent le plus réussir y parviennent. Quand on dit que c’est notre plus cher désir et surtout que nous en sommes convaincus, nous sommes sauvés.
Le désir, seul, est le moteur du monde. C’est la seule clé à employer pour réussir où nous avons parfois tant échoué.

Voilà ce que j’ai appris ces derniers mois. Et le changement est spectaculaire.

10:09 AM  
Blogger Jeanmarime said...

Allumeuse d'étoiles et Vony embrayent sur le thème du désir qui serait bien notre point d'ancrage (et d'encrage) dans le présent et le fil d'Ariane reliant passé et furtur. Pourquoi ne pas nous y plonger chacun pour son compte et partager les arcanes de cette source profonde qui nous guide parfois à notre insu ?

Jeanmarime

10:05 AM  
Blogger Jeanmarime said...

Et si ce site avait comme vocation seconde de chasser la déprime due à l'"encaisser seul(e)"?
S'il pouvait nous regonfler à blog ?
Car au bout des mots, il a notre cœur. Personne n'est virtuel s'il le laisse s'exprimer.
Qui sait de quoi notre "demain" sera fait ? Ne laissons pas un présent trop noir l'assombrir.

2:54 PM  
Blogger camisouri said...

oui, faire fi du passé, c'est aller au devant du casse-gueule !
ce qu'il faudrait, c'est en guérir, quand il y en a besoin, mais jamais le renier .
il fait partie de nous.
et si nous ne le renions, nous nous amputons gravement pour notre équilibre .

2:38 PM  
Blogger Jeanmarime said...

Tu as raison chère Camisouri
Qui ne guérit pas de son passé n'a pas d'avenir

10:43 AM  

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