Désir, désir
Joli titre pour une chanson Mais parcours du combattant pour qui veut vivre selon ses caprices. A moins de ne creuser pour remonter à sa source. Le philosophe Maurice Blondel en a fait son thème de recherche. Il publie ses résultats dans sa thèse « L’Action », et rejoint, en creusant son désir, le désir d’Absolu. Le terme de désir vu comme une quête permanente, cet élan cher à Blaise Pascal selon qui « Tout homme cherche à être heureux, même celui qui va se pendre ». Ce sont donc les chemins pris par ce désir fondamental de bonheur qui nous font diverger. Le désir est bien la flèche grâce à laquelle nous tentons d'atteindre la cible. Amis archers, amies sagittaires, trempez vos flèches dans l’encrier, plongez y vtre souris. Notre désir à tous est de vous lire encore et encore. Jeanmarime

2 Comments:
C'est bien « trouver ce que nous désirons profondément » qui est l'objet de cette recherche à la fois collective et personnelle.
Peu de personnes savent réellement quel est l'objet ou le sujet du désir qui les anime. La pensée peut tourner en rond, éventuellement autour de l'idée du désir, mais le désir, lui, marche droit et ne demande qu'à avancer vers sa destinée. Cela vaut le coup de s'asseoir et d'allumer sa veilleuse pour voir où le désir veut nous conduire. Et si le désir de chacun convergeait vers une unique et même fin ? La voila la grande question !
Alors là Chat-Pot Damlor !
Tu as débouclé la boucle.
Effectivement il y a en nous un désir de désirs qui ne fait que poindre sous la cendre mais aspire à se rallumer à la première étincelle. Sans ce désir de désirs, nous sommes comme morts. Sa beauté cachée est qu’il est parfaitement ouvert car non ciblé par avance. Le croyant sait qu’il calfeutre le seul désir non « comblable » si ce n’est par le Tout Autre, car désir infini qui aspire à un Amour infini. N’ayons pas peur de ces désirs mouvants et intermédiaires voire « intérimaires ». Peut-être devrons nous boire jusqu’à plus soif à chacune de ces sources sauvages pour savoir que chacune ne fait que raviver le désir d’Amour infini, sans limite dans le temps et dans la puissance. Puissance qui s’appelle Miséricorde. Peut-être, comme Jacob combattant avec l’ange pour recevoir son véritable Nom, devons nous lutter jusqu’à notre dernier souffle pour accepter que, comme le chante la petite Thérèse, aucune créature ne puisse combler notre désir profond (Poème « Au sacré coeur de Jésus »). Tous ses poèmes sont le même cri d’un même désir : Celui d’aimer « Je n’ai plus de grand désir si ce n’est celui d’aimer ». ce grand désir doit avoir consumé tous les autres pour pouvoir brûler du grand feu qui seul lui accordera cette brûlure d’amour, blessure accordé par le Très Haut à qui lui offre son affectivité, sa sensibilité et tous ses désirs à purifier au grand Creuset de l’Amour.
Jeanmarime
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